COMPAGNIE.

Manon Clavel
Formée à l’école Claude Mathieu, à sa sortie en 2010, Gaëlle Hermant collabore artistiquement à la mise en scène avec Jean Bellorini, Macha Makeïeff et Christian Benedetti. Avec sa Cie DET KAIZEN, dont elle est la directrice artistique, l’onirisme et l’humour occupent une place centrale dans ses créations, dessinant une humanité teintée d’absurde et d’étrangeté. Par cet univers décalé, elle interroge des thématiques sociales et existentielles comme la marginalité, la folie, l’altérité et la solitude qui se jouent dans un monde ultra connecté, en mêlant l’intime à l’Histoire. Désireuse de creuser ces sujets fondateurs de la Cie elle poursuit également, avec chaque spectacle, la recherche sur la relation spécifique entre musique et texte dramatique. Elle met en scène : 
 
Dites-moi que je rêve (2014) Adaptation polyphonique du journal d’un fou de Gogol pour trois comédien.e.s musicien.ne.s.
Le Monde dans un instant (2018) (écriture de plateau) Fable dystopique sur le lien ambigu qui unit les humains aux machines, peuplée de robots humanoïdes. Au coeur de ce spectacle, des fragments de vie burlesques et intimes, des êtres plongés dans un quotidien où les nouvelles technologies accentuent ou comblent la solitude. Fruit d’une création sonore en directe, la musique rhapsodique, aux accents virtuels et psychédéliques participait pleinement à la dramaturgie de cette pièce.
Danse « Delhi » d’Ivan Viripaev (2021) Dans le salon réservé aux familles de cet hôpital de quartier, entre l’annonce de la mort d’un des leurs et la signature de l’acte de décès, six personnages hauts en couleur rient, se trahissent, se déchirent, s’aiment… Les vies se racontent par fragments, se décalent étonnamment à chaque variation de cette « Danse-Delhi ». La musique live ouvre chaque pièce selon la tonalité, le rythme, la couleur singulière de la comédie. Se déploie sous nos yeux les contradictions de notre rapport au monde, les non-dits et nos peurs.
Erika (2025) (Co-écriture Gaëlle Hermant et Olivia Barron) Prise entre les difficultés de son quotidien, sa mère endettée, son métier d’aide à domicile, sa révolte et ses aspirations, Erika sent que tout peut s’effondrer. Comment faire lorsque la brutalité du quotidien vient confondre les destinées ? Qu’une pression quotidienne influe sur nos choix et notre intimité ? Que les principes moraux ne sont plus en phase avec la réalité ? C’est l’histoire de quatre solitude, Erika, Aïda, Jack et Camille, quatre moments de bascule, de rupture, dans la vie des ces personnages. Quatre trajectoires de vies que le destin va relier de façon inattendue.
Gaëlle Hermant vient d’entrer dans le Campus du Pole Européen de Création Amiens Valenciennes. Danse « Delhi » d’Ivan Viripaev rejouera le 13 mars 2024 au sein du Cabaret des Curiosités au Théâtre du Phénix. Et Erika verra le jour également au sein du Cabaret 2025 au Théâtre du Phénix à Valenciennes.

Le mot kaizen est la fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient respectivement «changement » et «meilleur». Dans la traduction française courante le mot japonais kaizen signifie «amélioration continue». Par extension, on veut signifier «analyser pour rendre meilleur».

 

Kaizen est une méthode. 

C’est en s’unissant et par de petits changements que l’on peut arriver à de grandes transformations.